Entretien palestino-français sur la fin du génocide à Gaza
Le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa a discuté avec le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot de l'évolution de la situation dans les territoires palestiniens et dans la région rapporte l'agence de presse palestinienne Wafa.
Il a également discuté, lors de sa rencontre avec Barrot dans son bureau à Ramallah, en présence du ministre d'État aux Affaires étrangères et des expatriés Farsin Aghabekian Shaheen et du consul général de France Nicolas Kassianides, des efforts déployés pour mettre fin à la guerre de génocide contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza, qui a terminé sa première année, et à l'escalade des pratiques sionistes et des attaques coloniales en Cisjordanie, y compris à Al Qods.
« L'arrêt de la guerre de génocide contre notre peuple », souligne Mustafa, vient à la tête des priorités du gouvernement palestinien en plus de ses efforts à fournir tous les moyens de secours et les besoins d'urgence au peuple palestinien dans la bande de Gaza, outre la quête à unifier, renforcer et développer la performance des institutions, améliorer les conditions et parvenir à la stabilité financière et économique.
Et de confirmer que la bande de Gaza fait partie intégrante de l'État palestinien et que le gouvernement est déterminé à remplir son devoir envers l'enclave malgré le blocus financier et les déductions sionistes sur les fonds de dédouanement.
Mustafa a souligné que l'entité sioniste veut transformer la Cisjordanie en une autre version de la bande de Gaza, par des invasions des gouvernorats du nord de la Cisjordanie, des sièges, des destructions d'infrastructures, des meurtres, des arrestations et l'imposition de points de contrôle et de bouclages.
Le Premier ministre a également souligné l'importance pour la France de reconnaître l'État de Palestine et de soutenir les efforts palestiniens pour mettre fin à l'occupation et parvenir à la création de l'État palestinien.
Mustafa a salué les déclarations du président français Macron, au cours desquelles il a souligné la nécessité d'arrêter les exportations d'armes vers "Israël" pendant sa guerre dans la bande de Gaza, ce qui est considéré comme une étape positive dans la recherche d'une solution politique pour mettre fin au conflit.
Pour sa part, Barrot a souligné le soutien continu de son pays à la Palestine, que ce soit directement ou à travers l'Union européenne, et la nécessité de déployer des efforts et des communications pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à une désescalade dans la région dans son ensemble.
(TAP)